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Le laxisme législatif et judiciaire a tué deux jeunes à Rouen

30 Déc Le laxisme législatif et judiciaire a tué deux jeunes à Rouen

Communiqué de presse de Gilles Lebreton :

Elise, 24 ans, et Julien, 31 ans, ont été assassinés à Rouen dans la nuit du samedi au dimanche 20 décembre. La jeune femme a d’abord été violée. Un suspect, confondu par son analyse ADN, vient d’être arrêté. Il s’agit d’un Ougandais sans papiers, déjà condamné pour viol en 2011 à huit ans de prison.

Ce drame illustre à quel point des décennies de laxisme ont sacrifié la sécurité des Français. D’abord par l’absence de contrôle aux frontières, institutionnalisée par l’accord de Schengen. N’importe qui peut entrer aujourd’hui en France, avec ou sans papiers. Or les migrants ne sont pas tous des anges : parmi eux se cachent des terroristes et des assassins potentiels, comme le tueur présumé de Rouen. Mais les journalistes et les dirigeants français ont tellement perdu le sens commun que le seul fait de le dire expose à se voir accuser de racisme ou de xénophobie.

Ensuite, il est scandaleux que des lois aient permis aux juges d’application des peines de relâcher des détenus à mi-peine, même lorsqu’ils ont été condamnés pour des viols ou des crimes de sang. C’est prendre le risque de permettre à de véritables prédateurs de récidiver. C’est ce qui s’est produit à Rouen : à peine relâché, l’individu est suspecté d’avoir violé à nouveau, puis tué. On peut regretter au passage que trop de juges aient pris l’habitude de relâcher systématiquement ce genre de prédateurs à mi-peine, ce que les lois ne vont quand même pas jusqu’à imposer. Personnellement, en tant que professeur de libertés publiques, je me préoccupe des droits des coupables, mais prioritairement des droits des victimes avérées ou potentielles.

Enfin, cette triste affaire illustre à quel point la France a renoncé à reconduire les étrangers indésirables hors de son territoire. Le suspect de Rouen s’était en effet vu infliger en 2011 une peine d’emprisonnement assortie d’une obligation de quitter le territoire français à sa sortie de prison. Or son pays, l’Ouganda, n’a pas voulu le reprendre. Au lieu d’insister – la France ne manque quand même pas de moyens de pression sur l’Ouganda ! – les autorités françaises ont capitulé et relâché l’individu en pleine nature. On connaît la suite…

Seul le FN est capable de rompre avec ce laxisme généralisé en rétablissant le contrôle à nos frontières, en durcissant le régime de l’emprisonnement, et en procédant à l’éloignement forcé des étrangers indésirables.

Les propos tenus sur ce site n'engagent que leur auteur et non pas le Parlement européen.