11 Mai La repentance l’emporte sur la grandeur de la France
Communiqué de presse de Gilles Lebreton
L’Histoire retiendra que le 9 mai 2015, François Hollande a préféré s’incliner sur la tombe d’Aimé Césaire en Martinique, plutôt que de participer à Moscou à la commémoration du 70ème anniversaire de la victoire des Alliés sur le nazisme.
Avec 25 millions de morts, les Russes ont pourtant chèrement payé leur participation à l’anéantissement du régime nazi. Il aurait été décent que le président de la République française s’en souvienne, et qu’il aille à Moscou leur rendre hommage.
Accessoirement, cela lui aurait aussi permis de constater que Vladimir Poutine n’est pas l’affreux despote que les Etats-Unis et l’Union européenne se plaisent à caricaturer, mais un chef d’Etat qui jouit dans son pays d’une réelle légitimité démocratique. Pour preuve, 300 000 personnes ont assisté à la commémoration, ce qui en a fait un succès populaire incontestable.
Une fois de plus, François Hollande n’a pas été à la hauteur de la situation. A la grandeur de la France, il a préféré la repentance. Il faut en effet rappeler qu’Aimé Césaire a osé comparer, dans son célèbre « Discours sur le colonialisme », le colonialisme français au nazisme ! S’incliner devant sa tombe, quand on est chef d’Etat, a donc une signification politique : le geste n’est pas un simple hommage au poète, il est une consécration officielle de cette terrible comparaison dont on voit pourtant le caractère excessif et insultant.Et pendant ce temps-là, Vladimir Poutine a fait honneur à la Russie en remerciant la France libre du général de Gaulle d’avoir lutté contre le nazisme. Le 9 mai 2015, c’est lui, et non François Hollande, qui a rendu hommage à la grandeur de la France.
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