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Jean-Claude Juncker a laissé éclater son désarroi en ratant son discours sur le Brexit

28 Juin Jean-Claude Juncker a laissé éclater son désarroi en ratant son discours sur le Brexit

Communiqué de Gilles Lebreton

Jean-Claude Juncker a laissé éclater son désarroi en ratant son discours sur le Brexit, mardi 28 juin à Bruxelles.

D’emblée, il a déclaré qu’il avait annulé ses rendez-vous pour venir s’exprimer devant le Parlement européen. Attendait-il qu’on l’en remercie ? N’est-il pas normal qu’il suspende son travail de bureaucrate pour venir rendre des comptes aux représentants des peuples européens ? Faut-il que le peuple britannique s’excuse de l’avoir arraché à ses occupations ?

Il a poursuivi en rendant maladroitement hommage au commissaire britannique Jonathan Hill, qui a eu la décence de démissionner, et qu’il a curieusement appelé « frère ».

Puis, à la surprise générale, Jean-Claude Juncker a déclaré en technocrate égocentrique qu’il n’était « ni fatigué ni malade », alors que le problème concerne plutôt l’Union européenne, qui est – elle – bel et bien fatiguée et malade.

« Il faut moins de bureaucratie en Europe » a-t-il finalement affirmé, à court de propositions concrètes susceptibles de ressusciter le rêve européen. Mais les peuples européens auront bien du mal à croire cette promesse suicidaire qui émane du bureaucrate en chef de l’Union.

Restait à lui porter l’estocade. C’est Marine Le Pen qui l’a fait en lui rétorquant que le Brexit est dans l’Histoire de la liberté l’événement le plus important depuis la chute du mur de Berlin !

Les propos tenus sur ce site n'engagent que leur auteur et non pas le Parlement européen.