02 Jan Des vœux creux devant un bureau vide
Communiqué de presse
Les vœux pour 2015 du président de la République ont été particulièrement consternants. Pendant neuf minutes, François Hollande a tenté en vain de convaincre le peuple français qu’il allait se transformer en chef sachant « faire preuve d’audace ».
En fait d’audace, il a surtout démontré par le passé qu’il était l’homme de tous les renoncements et de toutes les soumissions : renoncement à la grandeur de la France, soumission à Bruxelles, à l’Allemagne, aux Etats-Unis, à l’OTAN.
Symboles de ces abandons de souveraineté, son bureau était vide de tout document, comme si plus aucune décision essentielle n’était prise à l’Elysée, et la cheminée derrière lui ne brûlait d’aucun feu, comme pour avouer son manque d’énergie.
« La France avancera (…) contre les populismes » a déclaré François Hollande. Il s’obstine ainsi à poursuivre une politique qui nous mène dans le mur et dont les Français, de plus en plus à l’écoute de Marine Le Pen, ne veulent plus. Cette politique est celle de l’ultra-libéralisme : elle va donc s’aggraver avec la mise en œuvre du « pacte de responsabilité », avec le vote annoncé du projet de loi Macron, et avec la ratification programmée du futur traité transatlantique.
Sans s’en apercevoir, le président de la République a toutefois énoncé une vérité importante : « la France n’est pas une nostalgie, elle est une espérance ». C’est vrai, à ceci près que l’espérance est incarnée par Marine Le Pen et non par lui.
(Photo : © WITT/SIPA
Les propos tenus sur ce site n'engagent que leur auteur et non pas le Parlement européen.