27 Fév La France sous tutelle renforcée !
Communiqué de presse
La Commission de Bruxelles vient d’accepter de repousser à 2017, au lieu de 2015, l’obligation que les traités européens imposent à la France de ramener son déficit public à 3% de son PIB.
C’est deux ans de gagnés, mais chèrement payés. En contrepartie de ce délai de grâce, Bruxelles exige en effet que la France fasse 4 milliards d’euros supplémentaires d’économies dès cette année. La pression va donc s’intensifier sur le gouvernement Valls, et par contrecoup sur les Français qui vont être astreints à une nouvelle cure d’austérité. La France se retrouve littéralement sous la tutelle renforcée de la Commission. L’ancien ministre socialiste de l’Economie, Pierre Moscovici, n’a pas hésité dans cette affaire, en tant que commissaire européen à l’Economie, à endosser l’habit du traître. Hier il défendait prétendument la souveraineté nationale, aujourd’hui il l’enterre.
Mais la Commission pourrait bien avoir eu une idée derrière la tête en choisissant 2017 comme date guillotine. Cela permet en effet de procurer à François Hollande la bouffée d’oxygène qui lui donnera une chance de cacher l’ampleur du désastre économique jusqu’aux élections présidentielles. D’autre part et surtout, c’est une façon de transmettre la patate chaude à son successeur, dont Bruxelles commence sérieusement à envisager qu’il puisse s’agir de Marine Le Pen. Les eurolâtres, dans cette hypothèse, ne manqueraient pas de lui faire porter la responsabilité de leur propre incurie.
Ce qu’ils ne veulent pas comprendre, c’est qu’une fois au pouvoir le Front national pratiquera une politique économique et monétaire radicalement différente de celle de l’UMPS, une politique fondée sur le retour à la souveraineté nationale qui rendra caducs les oukases de Bruxelles.
(Photo : © European Union 2014 – EP)
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