10 Juin 50 millions d’immigrés : jusqu’où ira la folie de la Commission de Bruxelles ?
Communiqué de presse
Lundi 8 juin, le commissaire à l’immigration, M. Avramopoulos, est venu dans la Commission des Libertés civiles du Parlement européen présenter le « paquet » de mesures préconisées par la Commission de Bruxelles pour faire face à l’immigration arrivant par la mer sur les côtes grecques et italiennes. Pressentant qu’il s’agissait d’une réunion à ne pas manquer, j’ai réussi à trouver une place dans la salle archi-bondée en invoquant ma qualité de membre suppléant de cette commission. Je n’ai pas regretté d’y avoir assisté. Certes, on a une fois de plus refusé de me donner la parole, sous le prétexte fallacieux que le commissaire et les orateurs des « groupes » avaient parlé trop longtemps. Mais on ne peut m’interdire de vous informer de ce qu’il s’y est dit. Heureusement qu’internet existe !
Le commissaire a commencé de façon relativement modérée, en expliquant sa politique de « réinstallation » qui consiste à répartir tout de suite entre les États de l’UE 45 000 migrants arrivés en Grèce et en Italie. Il s’est aussi félicité que l’augmentation du nombre de bateaux engagés dans le programme Triton de « recherche et sauvetage » ait permis de ramener 5 700 migrants supplémentaires.
Les socialistes ont approuvé chaudement. Le PPE aussi, mais en s’inquiétant toutefois des critères de répartition des 45 000 migrants. Un Britannique a curieusement demandé ce que comptait faire la Commission à Calais ; peut-être ignorait-il que la France est encore un État souverain ? Les Verts ont estimé qu’il fallait développer l’immigration pour remédier au problème démographique de l’Europe, et y apporter la main d’œuvre qui lui manque ; ils ont avancé le chiffre de 17 millions de personnes manquantes !
C’est alors que M. Avramopoulos, mis en confiance, a brusquement dévoilé le fond de sa pensée. Il s’est mis à menacer les États membres qui refusent d’accueillir ses « réinstallés », en estimant qu’ils étaient obligés d’obtempérer sur le fondement de l’article 78 §3 du Traité. Puis il a avancé qu’il voulait développer l’immigration légale dans toute l’Europe pour faire face à son déficit démographique : jusqu’à quelle hauteur ? 17 millions comme les Verts ? Non : 50 millions à l’horizon 2060 !
J’aurais bien voulu l’interroger sur ce chiffre étonnant et effrayant, mais je n’ai pas pu. Et au fond, tant pis : l’énormité du propos est suffisamment édifiante en elle-même. Elle confirme qu’il n’y a rien à attendre de l’Union européenne, organisation autiste coupée des peuples et insensible à leurs traditions, à leurs aspirations et à leurs angoisses.
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