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Le Président Schulz censure une question gênante du FN !

29 Sep Le Président Schulz censure une question gênante du FN !

Communiqué : 

Comme tout parlementaire européen, les eurodéputés FN ont le droit de poser à la Commission de Bruxelles les questions écrites de leur choix concernant le fonctionnement de l’Union. Elles doivent toutefois transiter par le président du Parlement européen, qui est chargé de s’assurer de leur recevabilité. Il s’agit en principe d’une simple formalité… sauf pour les questions émanant du FN !

En juin, j’ai en effet pris l’initiative, avec le soutien de Marine Le Pen et de mes collègues FN, de poser la question suivante à la Commission :

« Objet : Favoritisme à la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE).
La presse française se fait l’écho d’un scandale qui pourrait affecter la CJUE. Le président de la Cour, M. Vassilios Skouris, est accusé de favoriser la nomination de son chef de cabinet au poste de directeur de l’administration de la Cour.  Il semble s’agir d’un acte de favoritisme contraire aux valeurs de l’Union européenne telles que M. Juncker et M. Timmermans nous les ont présentées. La Commission envisage-t-elle de rappeler le président de la Cour à son devoir d’impartialité, ou préfère-t-elle ne rien faire ? »

Par lettre du 28 septembre, le président du Parlement européen, M. Martin Schulz, m’informe qu’il refuse de transmettre ma question au motif qu’elle est « irrecevable ». En réalité, au-delà de cet argument technique, c’est bien pour une raison de fond qu’il refuse de la transmettre, puisqu’il m’écrit qu’il la juge « inadmissible ».

Ce qui est inadmissible, selon moi, ce n’est pas de poser des questions gênantes, mais de refuser d’y répondre ! Je ne vois pas pourquoi un parlementaire aurait moins de droits qu’un journaliste, et ne pourrait même pas relayer les légitimes interrogations de la presse.

M. Schulz ne semble pas avoir compris que dans une véritable démocratie, comme le rappelle l’article 15 de la Déclaration de 1789, « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».

Il est vrai que pour le comprendre, encore faudrait-il qu’il ait assimilé les principes de la démocratie. A trop avoir fréquenté les coulisses de l’Union européenne, il en a manifestement adopté les comportements oligarchiques.

Les propos tenus sur ce site n'engagent que leur auteur et non pas le Parlement européen.