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Halte au mondialisme qui détruit notre agriculture !

06 Nov Halte au mondialisme qui détruit notre agriculture !

            Avec la nouvelle étude publiée par son département spécialisé, le Parlement européen fait une nouvelle fois preuve de sa partialité quant aux documents fournis pour le travail parlementaire.

            Mardi 5 novembre, a été présenté aux députés européens un dossier intitulé Grandes tendances du secteur agro-alimentaire (…), qui analyse la situation politique actuelle et établit des perspectives pour l’avenir. 4 scénarios sont ainsi envisagés, allant de l’immobilisme à la refonte en profondeur du système. La démarche aurait pu être intéressante si elle s’était maintenue dans la rigueur scientifique que nous serions en droit d’attendre d’une institution démocratique.

            C’est pourtant bien un parti-pris assumé qui est déroulé tout au long du texte. Véritable ode au libre-échange, le système mondialisé y est présenté comme le seul capable de répondre aux besoins alimentaires. Les principes de localisme et de souveraineté alimentaire, présentés comme des reliques obscurantistes, y sont balayés, réduits à l’état de « survivances locales ».

            J’ai évidemment réagi lors du débat qui s’en est suivi, pour dénoncer la propagande mondialiste, et exposer la position du RN sur ces sujets : la défense des exploitations familiales, la hausse du revenu pour nos agriculteurs, la promotion des circuits courts et la protection de notre marché. Autant de notions qui ne semblent pas faire partie des préoccupations des dirigeants européens. Les pseudo-experts ainsi interpellés ont été bien en peine de se justifier.  

            Je continuerai à défendre cette position contre le parti-pris mondialiste dévoilé par cette étude commanditée par la Commission de Bruxelles, lors des discussions auxquelles je participe activement, au sein de la commission de l’Agriculture du Parlement européen, sur la réforme de la Politique agricole commune.

Les propos tenus sur ce site n'engagent que leur auteur et non pas le Parlement européen.