16 Mar Qatargate : seul le RN en tire les conséquences !
La délégation Maghreb du Parlement européen a un rôle important car elle est chargée d’entretenir les relations de cette institution avec l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Deux de ses derniers présidents, les socialistes italiens Antonio Panzeri et Andrea Cozzolino, viennent hélas de nuire à sa crédibilité en étant poursuivis dans le cadre du scandale du Qatargate.
Suite à la démission du dernier président en titre, Monsieur Cozzolino, la délégation a dû procéder le 15 mars à l’élection de son nouveau président. De façon choquante, cinq des sept groupes politiques se sont entendus pour élire un nouveau président socialiste, le slovène Matjaz Nemec.
Par principe, je me suis présenté contre lui en expliquant qu’il fallait tirer les leçons du Qatargate, en élisant un président issu d’un autre groupe politique que le groupe socialiste. J’ai été le seul membre de la délégation Maghreb à avoir ce courage.
C’était un baroud d’honneur : sur neuf votants, un seul m’a accordé son suffrage, les huit autres choisissant d’adouber le candidat socialiste.
Le Parlement européen n’a décidément pas pris la mesure de la gravité du scandale qui l’a frappé. À force d’élire les copains des coquins, il est en train de perdre le peu de crédibilité qui lui restait.
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