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MONTÉE DE L’ISLAMISME : L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR AUSSI EST CONCERNÉ !

22 Juin MONTÉE DE L’ISLAMISME : L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR AUSSI EST CONCERNÉ !

Un rapport, qui sera publié le 26 juin, confirme la réalité de la montée de la radicalisation islamiste dans les services publics en France. La presse, qui a commencé à en dévoiler le contenu, révèle que tous les services publics sont confrontés à ce phénomène, même l’enseignement primaire.
L’enseignement supérieur ne fait évidemment pas exception. La lecture du n°25 du bulletin officiel du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en date du 20 juin, le prouve. Parmi les jugements disciplinaires rendus par le CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche), qui y sont publiés, deux concernent en effet des agissements islamistes.
Dans l’affaire n°1227, une étudiante est condamnée à une exclusion définitive de l’Institut d’études politiques de Paris pour avoir diffusé, en réaction à une critique de la cause palestinienne, trois tweets à caractère antisémite.
Dans l’affaire n°1260/1281, une autre étudiante est relaxée alors qu’elle avait été sanctionnée en première instance par la section disciplinaire de l’Université de Bourgogne pour avoir refusé d’enlever son voile lors de deux examens, face aux demandes des surveillants motivées par le souci d’empêcher la dissimulation d’un éventuel dispositif d’écoute. Elle est relaxée par le CNESER au motif qu’il « n’existe aucun référentiel commun qui prévoit de dégager les oreilles ou de retirer un voile durant l’épreuve d’un examen ».
Dans l’enseignement supérieur, l’islamisme n’est donc combattu que lorsqu’il mène à des violences physiques ou verbales, mais pas quand il se contente de résister à des règles destinées à garantir l’impartialité des examens.
Il faut évidemment condamner cette soumission à l’offensive de l’islamisme, et clarifier notre droit pour nous permettre d’y faire face.

Gilles Lebreton, professeur de droit public à l’Université du Havre, député français au Parlement européen

Les propos tenus sur ce site n'engagent que leur auteur et non pas le Parlement européen.