06 Avr Plan stratégique agricole français : Macron retoqué !
L’Union européenne semble incapable de tirer les conséquences du conflit ukrainien
pour notre agriculture. Alors même que la guerre aux portes de l’Europe fait peser une lourde
menace sur la sécurité alimentaire mondiale, et qu’il est essentiel d’accroître notre production
agricole pour compenser les pertes de production en Ukraine, la Commission de Bruxelles
poursuit ses folles politiques environnementales.
La preuve vient d’en être faite avec la publication par le média Contexte des
observations faites par Bruxelles sur le plan stratégique agricole français. La conclusion est
simple : la France doit revoir sa copie. Pas assez ambitieuses sur le climat et la biodiversité,
pas assez en pointe sur « l’égalité des genres », trop favorables à l’élevage bovin et à la
consommation de viande en général : les orientations agricoles françaises ne passent pas le
crash-test bureaucratique. La Commission exige donc une myriade d’explications et de
corrections, convergeant toutes dans le même sens : le respect des exigences
environnementales du Pacte vert. Tout cela dans un délai de trois semaines !
Bonne élève, la France s’était pourtant attachée à respecter les exigences de la
stratégie « De la ferme à la fourchette », en proposant par exemple de réduire l’utilisation des
pesticides chimiques de 50% d’ici 2025, ou encore en prévoyant la réduction de ses
émissions de gaz à effet de serre d’au moins 11% d’ici 2030. Mais même ça, c’est
insuffisant !
Le président Macron, pourtant si fier de diriger le Conseil, se fait taper sur les doigts
par les fonctionnaires européens ! Au-delà du désaveu politique qu’elles représentent, ces
recommandations sont autant de contraintes dangereuses pour les agriculteurs français qui,
dans ce contexte de crise, mériteraient d’être soutenus plutôt que punis.
L’arrogance de la Commission devient même consternante quand, dans le même
temps, celle-ci révise la directive « IED » sur les émissions des élevages bovins, pénalisant
ainsi tout le secteur. La cohérence ne fait manifestement pas partie de ses priorités.
Présidente, Marine Le Pen saura, contrairement à Macron, remettre la Commission à
sa place !
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